mercredi 19 août 2015

Nouvelles thématiques

Cuisiner, inventer des recettes, d'autres le font mieux que moi, même si j'y prends grand plaisir. Ce que je sais faire, c'est goûter, déguster, savourer, manger, ripailler - et je le fais très bien. J'adore explorer, dénicher de nouveaux produits, feuilleter des livres de cuisine, partager mes découvertes. Je voyage pour découvrir des spécialités culinaires locales et dans la mesure du possible, je rapporte un échantillon des meilleurs produits en guise de souvenir. Je collectionne les épices, car elles me font rêver; elles me permettent de prolonger l'expérience du voyage des mois durant. Enfin, je ne peux pas m'empêcher de comparer le Québec et la Suisse, tant par rapport à la nourriture qu'à d'autres sujets. C'est de tout cela que j'aimerais parler ici. Je me propose donc d'utiliser les libellés suivants, sans toutefois m'y restreindre: découverte, imprimé, Suisse vs. Québec.

Découverte 
Je n'aspire pas à devenir une vitrine commerciale - loin de là! -, mais certains produits retiennent mon attention et méritent d'être présentés. Lors de mes voyages, de mes séjours au Québec, de mes visites de marchés ou de foires alimentaires, je ramène très souvent des denrées plus ou moins périssables, des produits plus ou moins artisanaux, des ingrédients plus ou moins faciles à trouver. J'ai une prédilection pour les épices, mais je suis également attirée par les huiles d'olive, les tartinades salées et sucrées, les fromages, les charcuteries, les pâtisseries ou tout autre produit artisanal (ou pas) que j'ai pu découvrir. Mon seul critère est le goût effectif ou anticipé, bien que je me laisse parfois porter par la curiosité. Malheureusement, avec les restrictions de bagages, je ne peux pas ramener tout ce que je voudrais lorsque je prends l'avion (en soute, l'huile d'olive, c'est trop risqué...). Si je prends peu de photos ce que je prépare, je photographie systématiquement mon "butin" au retour d'un voyage.

Butin - Expo Milano 2015
Imprimé 
Je suis friande de livres, revues, guides, bref, de tout ouvrage se rapportant à la cuisine en général. Éviter les mauvais achats s'avère parfois difficile, d'autant plus lorsque je ne peux feuilleter l'ouvrage ou du moins, en consulter l'index et la table des matières. Les critiques de livres de recettes sont rares et je suis reconnaissante d'en trouver avant de passer à la caisse. Autre difficulté: le format dans lequel sont données les mesures des recettes. En effet, plusieurs Québécois sont rebutés par les mesures de poids et préfèrent les indications de volume, voire même dans le système impérial. Je dois prendre cette préférence en considération lorsque j'offre un livre. Aussi, je ne peux pas tout acheter, alors je fréquente les bibliothèques. Je me propose donc de critiquer des livres de recettes et d'autres types d'imprimés sur la cuisine, en abordant notamment les aspects suivants: type de livre, format des mesures, mise en page, images, facilité de consultation, intérêt et difficulté des recettes, etc.

Une partie de mes livres et revues de cuisine
Suisse vs. Québec
Que ce soit en Suisse ou au Québec, j'essaie de ne pas bassiner mes amis avec mes comparaisons, mais en tant qu'expatriée, je ne peux m'empêcher de noter les différences entre les deux pays*. Si nous avons beaucoup de points communs, je découvre des produits ou des procédés différents, mais tout aussi valables, et en tant qu'invitée dans ce pays, je m'adapte. J'en suis venue à apprécier des aspects de la vie en Suisse qui, a priori, me rebutaient et, si je devais la quitter, plusieurs choses me manqueraient, dont tout un pan lié à l'alimentation. Des façons de faire québécoises (et plus largement nord-américaines) me manquent alors, qu'avec la distance, certaines attitudes me choquent. Bref, ces constats font partie de mon quotidien. Ils sont provoqués par certaines situations, lorsque je veux acheter de bons pains à burgers, par exemple. Je m'offre donc un espace de liberté, un lieu où je permettrai de comparer les deux pays, notamment sous l'angle de l'alimentation.


* J'utilise le terme "pays" en tant que raccourci pour parler à la fois du Québec et du Canada. Mon propos concerne souvent le Québec, mais certains constats valent également pour le Canada. Il ne faut pas voir une position politique dans mon utilisation du terme "pays" pour désigner le Québec.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire