En cuisine, je me laisse souvent influencer par ce que je vois, par ce que je lis et par ce que je goûte. Lors de dégustations, si j'aime, généralement j'achète. Le coup de cœur est souvent confirmé une fois à la maison (la fondue du Pâquier!!!), mais je suis parfois déçue ou moins enthousiaste. C'est sans conséquence et de toute façon, je réalise à quel point le contexte joue dans notre appréciation d'un produit: le meilleur vin ne se laisse pleinement savourer qu'en bonne compagnie.
Ce que je lis m'inspire, mais je ne me laisse pas leurrer par les avertissements faisant du gras, du sucre ou du sel le nouvel ennemi à abattre. Je trouve complètement absurde de cuisiner sans sel ou de donner à son enfant un yogourt sans calories. Lorsqu'on est en santé, le plaisir et l'équilibre sont tout aussi importants l'un que l'autre. Ce que je recherche dans mes lectures, ce sont de nouvelles façons de préparer un aliment ou des associations de saveurs originales. Je puise quelques idées dans les pratiques/tendances culinaires et je m'intéresse à l'actualité agroalimentaire tout en demeurant sceptique face à tout ce qui ressemble à un totalitarisme alimentaire.
Quant aux émissions de cuisines, elles me mettent l'eau à la bouche et me donnent l'impulsion de me lancer dans des réalisations plus complexes. Ces temps-ci, c'est la pâtisserie qui retient mon attention. Du coup, dans la même semaine, j'ai reproduit un gâteau du Meilleur pâtissier (une schichttorte) ainsi que deux douceurs inspirées de mon butin du Salon Goûts et Terroirs (des pâtes de coing et des meringues). Après avoir fait la schichttorte, je me suis retrouvée avec des blancs d’œufs en trop, d'où mon choix de faire des meringues.
Les deux dernières meringues, les seules que j'ai pu sauver pour la photo. J'ai d'abord mangé celles avec une forme irrégulière, mais c'est surtout parce qu'elles étaient plus grosses... |
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Pour les meringues, j'ai opté pour cette recette, mais je lui ai apporté quelques modifications, notamment par rapport au temps de cuisson et à l'assaisonnement. J'ai choisi d'ajouter de la fève tonka, mais des zestes de lime ou du chocolat noir râpé feront l'affaire. La prochaine fois, je mettrai moins de sucre et j'en remplacerai la moitié par du sucre brut, quitte à obtenir des meringues brunes...
Ingrédients pour 16 meringues de taille moyenne:
- 150 gr de blancs d’œufs (un peu plus de 4 œufs)
- 250 gr de sucre blanc fin
- 1 pincée de sel
- une fève tonka râpée
Monter les blancs en neige avec une pincée de sel. Ajouter la moitié du sucre en battant. Une fois les blancs montés, ajouter le reste du sucre et la fève de tonka râpée. Mélanger délicatement avec une maryse afin d'éviter de casser les blancs. Disposer les blancs sur une plaque chemisée de papier sulfurisé et placer au four préchauffé à 90°C. Cuire environ 1h40 et les laisser refroidir dans le four éteint, le porte entrouverte.
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Je n'ai pas l'impression d'avoir trouvé la meilleure recette de meringues, mais pour une première, elles étaient très bien. À votre avis, quelle quantité de sucre puis-je retirer sans nuire à la recette?
Je suis également curieuse de connaître vos réactions par rapport aux multiples informations auxquelles nous sommes exposés quant à la nourriture. Lors de dégustations, à quelle fréquence achetez-vous le produit goûté? Reproduisez-vous des recettes vues à la télé (ou celles publiées dans des journaux)?